L'OLIVIER

C'est l'arbre indestructible des régions méditerranéennes. Il occupe une surface qui a peu varié au fil du temps, de l'ordre de 60 hectares à Langlade.

En 1750, une communication faite à la société des sciences à Montpellier cite 6 variétés d'olives cultivées dans la région :

"Les Coïasses font une huile fine et légère; le Vermilian et le Boutinian donnent une huile plus abondante mais inférieure à la première; la Saugen, le Redonau et la Pécholine sont celles qui rendent le moins d'huile."

Sans aucun doute l'olive occupait anciennement une place de choix parmi les produits régionaux.

Au début du XXème siècle, les deux moulins à huile de Langlade, arrêtent de fonctionner. Celui de Caveirac rassemble les oléiculteurs au sein de la coopérative oléicole des producteurs de la Vaunage. A la même époque est fondée la confiserie coopérative dans le même village.

Mais les gelées qui épisodiquement détruisent la partie apparente des oliviers rendent la production d'olives aléatoire. C'est la forte gelée de 1956 qui a sonné le glas de la coopérative oléicole de Caveirac et de l'exploitation rationnelle de l'olivier, pourtant l'année précédente elle avait traité 300 tonnes d'olives. D'autre part la concurrence est forte et le prix du marché s'en ressent, rendant peu attrayante cette production.

Cette ressource de qualité, employée aussi bien à table, huile de table et confiserie, qu'industriellement, savonnerie, cardage de la laine et conserverie,ne décolle pas malgré les soins apportés par les agriculteurs à l'arbre emblématique du midi.