L'ELEVAGE

Ce sont essentiellement les moutons qui par le passé ont constitué l'élevage à Langlade. Mais aussi le vers à soie a connu un développement non négligeable.

Elevage du mouton.

La garrigue est un lieu favorable à l'élevage des moutons. L'existence des drailles, chemins de transhumances, et des capitelles, abris des bergers, témoigne que dans le passé l'élevage des ovins tenait une place importante dans la vie locale.

C'est au milieu du XIXème siècle que le troupeau a été le plus important, on compte 1041 ovins en 1862. Au début du XXème siècle on compte encore 400 têtes.

Elevage d'autoconsommation avant le XVIIIème siècle, il devient ensuite une activité de rapport par la vente des agneaux et des brebis de réforme. Le déclin du troupeau coïncide avec l'essor de l'élevage australien.

Actuellement il n'y a plus de troupeaux sur Langlade. Mais il n'est pas impossible à l'avenir de voir quelques tentatives de réinstallation de ce type d'élevage, cela s'est fait récemment avec succès dans le village voisin de Clarensac.

Elevage du vers à soie.

La sériciculture est introduite en France sous Henri IV.

A Langlade l'élevage du vers à soie est resté très marginal. En 1840 on note 2 hectares réservés à la culture du mûrier.

Ce type d'élevage a disparu, ici comme ailleurs en même temps qu'ont disparu les grandes industries de filature de soie.

 

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