LES CEREALES

La culture céréalière n'a cessé de régresser.

Occupant 160 hectares au début du XVIème siècle, au XIXème elle ne représente plus que 25 hectares cultivés en avoine et blé. Ce qui était une activité indispensable à la survie des populations, (avec la farine de froment on fabrique le pain, avec l'avoine on nourri le boeuf ou le cheval qui tire la charrue), est devenue de moins en moins nécessaire avec les échanges commerciaux plus faciles. Le produit de la vigne par exemple permet de d'acheter la farine à de grands minotiers.

Au début du XIXème siècle deux moulins à eau sur le Rhôny, les moulins Prieur de Caucanas et Pateau de Boissier, et un moulin à vent sur les hauts du village étaient encore en activité.

Avec la disparition du cheptel de trait, remplacé par des moyens mécanisés, on assiste à la disparition presque totale des surfaces cultivées en avoine. Par ailleurs le progrès technique, qui conduit à la baisse des coûts de production des farines provenant des plaines du nord de la France, entraîne la fermeture définitive des moulins de Langlade.

Après l'arrachage récent des vignes en plaine, on assiste à la remise en culture de quelques parcelles céréalières.