NOS ELUS SONT-ILS REACTIFS ?

Au moment des grandes élections nationales, il est intéressant de mesurer l'intérêt porté par nos élus aux Anciens Combattants et à la Défense.

Quid des motions que nous adressons aux députés, en particulier celles votées au cours de nos deux dernières assemblées générales?

En 2006 l'objet portait sur la suppression de l'article 4 de la loi du 24 février 2005, qui proposait de faire apparaître dans les manuels scolaires le rôle positif de la colonisation française. Voici une synthèse de leurs réponses.

M. Ivan Lachaud « considère que cet article permettait de corriger une vision déformée de la colonisation française ». M. Étienne Mourrut, « partage totalement notre analyse et n'adère en rien à la mode de repentance systématiques ». M. Max Roustan se cantonne dans l'idée que ce n'est pas au législateur de faire l'histoire, comme si un historien devient indispensable pour faire reconnaître, par exemple, la construction de l'hôpital de Dakar, ou de l'institut Pasteur à Alger. Quant à M. William Dumas, d'une manière fallacieuse, il laisse entendre que les tenants de l'article 4 de la loi du 24 février 2005 ne voudraient considérer que l'aspect positif de la colonisation, ce qui est faux.

Concernant la motion de 2007 visant à faire cesser le dénigrement systématique de la colonisation, Messieurs Roubeau, Lachaud et Roustan, ont été les seuls à répondre, d'ailleurs dans le droit fil de leurs déclarations précédentes.

Dernier point intéressant, toutes les associations d'anciens combattants du Gard ont reçu le programme sur la politique de défense de la France de M. Nicolas Sarkoz, transmis par M. Franck Proust, adjoint aux finances de la mairie de Nîmes et candidat à la députation.

En conclusion sans aucun doute nos élus s'intéressent au monde ancien combattant, mais aussi aux problèmes de la Défense nationale, mais aussi sans aucun doute avec plus ou moins de bonheur. Nous les remercions de l'intérêt qu'ils manifestent à l'égard de nos préoccupations